PLAN-D’AUPS-STE-BAUME – LA STE. BAUME (Rando sportive)

27
Sep 2015
Dimanche

Ste Baume
19 km – D4 – Dénivelé 750 m – 8h00
RDV parking des Cerisiers 7h45

Départ 8h00

6 participants
temps mitigé

Rando mystique
C’est avec un petit groupe de 5 personnes que nous partons tester le nouveau concept de rando dite sportive après délibération de notre assemblée générale. Mais d’ailleurs, de quoi parle t’on? Faut il être un sportif avéré pour ces randos, dirigées par notre guide Michel. En tout cas, vu notre faible nombre, ce concept semble impressionner, n’est-ce pas président dont nous attendons avec impatience votre participation.
Nous étions confiants, notamment avec une prévision favorable de la météo. Il faisait soleil à 8H ce matin. Cet espoir allait être de courte durée. En effet, soudain je vis sur la route de Nans, notre Docteur faisant du stop, habillée en tenue de randonneuse. Nous allions sur la Sainte Beaume, et je ne pu m’empêcher de repenser aux conclusions de mon billet  de notre dernière rando sur la Ste Beaume (petit rappel météo ; nous avions marché dans la neige, le brouillard et la glace):
1 . Quand Andrée vous emmène au sommet de la Ste Baume, qu’il fasse beau au pied  ou pas : IL NE FAUT PAS MONTER, le brouillard t’attend.
2 . Quand notre président ne vient pas : La rando est difficile !!!
3 . Quand on laisse le billet à JM, il faut s’attendre à une amplification voire une déformation malhonnête des événements de la rando.
Ceci étant, au vu du soleil ambiant à Plan d’Aups, je me situais plus sur le point 3 et ne retenait pas le point 1 de mes conclusions de l’époque.
Nous partîmes plein d’espoir et d’entrain en contournant par la droite le massif pour remonter ensuite au sommet. Les points de vue successifs étaient magnifiques avec vue sur Marseille, puis la mer et ensuite la cote en partant de Cassis jusqu’au au Cap de la Ciotat qui masquait Toulon. Nous pouvions voir au loin, le lieu de notre dernière rando dans les calanques de Méjean et Niolon, de l’autre coté de Marseille, direction Martigues.
La montée fut sportive pour ceux qui le désiraient et plus tranquille pour les autres. Nous arrivâmes à notre point de déjeuner vers 13H. Le soleil nous inondait et la sieste fut reposante et bronzante. Nous étions sur la crête, sur le GR9, le territoire de notre dieu EENNODNAR qu’il ne faut pas oublier et qui allait bientôt se manifester comme lors de notre précédente virée avec Andrée en ces lieux.
En effet, en ouvrant les yeux, le temps avait changé. Il y avait un mur de pluie au loin vers la Ciotat ou le circuit du Castellet. Le ciel était devenu sombre et les gros nuages noirs se rapprochaient du sommet de la crête au Mont Pilon vers notre petit groupe. Une pensée me traversa : ne fallait il pas attacher Andrée au sommet avec la corde de Michel ?
Immédiatement le tonnerre commença. L’orage arrivait. Il nous restait environ 10km à faire et nous étions à 1000m d’altitude.
Nous reprîmes notre chemin sur la crête. Andrée, inquiète me demanda si l’orage pouvait nous menacer. Je lui répondit que notre meilleure chance était d’avancer le plus rapidement possible pour descendre, éviter les arbres et la crête. Elle ne devait pas être complice de cette divinité, pensais je en mon for intérieur.
Après 1 ou 2 km, nous démarrions la descente, avec qq gouttes d’eau au passage. La pluie semblait aussi tomber sur Nans et peut être St Maximin. Le tonnerre devenait plus pressant et plus proche.
Le groupe, dans un grand moment de lucidité (enfin le groupe, dans ce cas se résumait à ma personne), demanda à Andrée de ne plus dire un mot (il ne fallait pas contrarier notre Dieu du territoire.
Ceci eu immédiatement son effet, les qq gouttes cessèrent et l’orage s’atténua très rapidement.
La descente continua avec en tête Thérèse qui voulait distancer Michel pour une raison obscure.
Nous continuâmes avec les visites de la grotte de l’Hermite et celle de l’œuf. Michel commença à s’inquiéter pour Thérèse, qui semblait loin devant. Nous demandâmes à des randonneurs à contresens si ils l’avait croisée, mais non, point de Thérèse. Ou était elle?
Nous décidâmes de nous arrêter et Michel partit à sa recherche sur un chemin ou elle aurait pu rater la direction des flèches marrons et vertes. Nous attendions. Michel était non loin, nous entendions son sifflet. Patrick reçu un coup de téléphone, alors qu’il était assis à coté de Andrée. Étais ce Thérèse, mais elle n’avait pas son tel. Patrick tente de décrocher et la, patatras, plus de batterie. Mystérieux, pensais je. Michel arrive et pas de Thérèse en vue. Ou pouvait elle être ?je me retourne et la que vois : l’apparition de Thérèse, venue de nulle part ou plutôt du chemin que nous devions prendre, telle l’apparition de la vierge Marie.
Le téléphone de Patrick remarchait semble t il, Andrée allant à la rencontre de Thérèse. Mystère, mystère. Andrée n’est elle pas EENODNAR, la divinité du massif. Pourquoi avait il plu sur Nans alors que ses poules n’avaient pas d’eau. Hum, tout ceci est étonnant, pour le moins.
Comme par hasard, les rayons du soleil refirent leur apparition.
Nous étions à la fin de nos 19km et partirent prendre une petite collation chez Andrée. J’avoue que je me voyais mal refuser cette invitation de peur des foudres de notre divinité suprême : Andrée EENNODNAR, maitre de la crête de la Ste Beaume et de ses environs.
En espérant que vous vous joindrez volontiers à cette conclusion, merci à mes camarades de jeu pour cette belle journée ensemble
Jean-Michel , 27 septembre 2015

Animateur : Michel
Andrée, Gaby & Patrick

Touzazimuts83