BORMES-LES-MIMOSAS – LES 2 COLS

12
Avr 2015
Dimanche

Bormes
16 km – D2/3 – Dénivelé 550 m – 7h30
RDV parking des Cerisiers 8h15
Départ  8h30

22 participants
très beau temps

Ce matin au départ, la parité n’est pas de mise (marmonne Myriam), du coup c’est un commentaire
version féminin et botanique que je vous propose :
La route était un peu longue pour arriver à Bormes mais rassurez vous le paysage qui nous attendait
valait bien plus que ce long trajet.
Nous voilà donc partis tout d’abord par un joli chemin au milieu de « petits cabanons agrémentés de
jardins paysagers » comme on en voit beaucoup sur notre chère côte mais il faut le reconnaître,
magnifiques et avec une vue imprenable sur Bormes et le Lavandou.
Là un premier égarement, mais Mr le Président avait prévu ça juste pour nous réchauffer, parce qu’à notre arrivée à Bormes c’est vrai qu’il y avait un peu de brume et on regrettait presque d’avoir mis les gambettes à l’air, donc après avoir grimpé au milieu des villas notre Président nous fait retourner sur nos pas et couper à travers la garrigue pour retrouver le bon chemin qui serpente au milieu des mimosas, (mais non ils ne sont plus fleuris et je m’étais dit en partant quel dommage…) mais à vrai dire plus de mimosas fleuris mais des tas d’autres fleurs dont je ne connais malheureusement pas tous les noms (vipérine faux-plantain, lavandes papillons, cistes, gueule de loup, pois de senteur, argeras …) toutes plus belles les unes que les autres et aussi bien différentes de celles du Haut Var, mais aussi beaucoup de cactées (figuiers de barbarie énormes, agaves, griffes de sorcière, asphodèles… et même des asperges sauvages (pour l’omelette de Danièle…) de quoi en prendre plein les mirettes et oublier que depuis ce matin on monte, on monte et on descend, on descend dans ce paysage magnifique. Je me dis que même les rochers sont beaux, ils brillent sous le soleil et il seraient parfaits pour faire des rocailles…nous arrivons en haut d’une montée un peu raide (bien essoufflés), la vue sur la mer nous coupe le souffle, maintenant le ciel est bien dégagé et le soleil bien mordant….
On traverse une ferme auberge, un lieu qui semble si sauvage et décalé par rapport à la
surpopulation de la Cote d’Azur et là surprise nous ne sommes pas accueillis par l’aubergiste mais
par des Biquettes (de celles avec les cornes…). On s’enfonce dans la forêt de chênes liège,
d’eucalyptus, d’oliviers géants, d’ arbousiers et là deuxième égarement, mais notre Président muni de
son GPS gère, donc pas de souci on descend « un sentier » (chut ! mais pas sûre que ce soit Le
Sentier…) passage un peu physique et délicat pour les pattes courtes et les gambettes nues et on
monte encore un peu pour rejoindre le 1er col, le col du Landon qui nous offre une vue sur les
sommets des Maures. Il fait faim, certains estomacs crient famines (Marcelle n’étant pas là on a
largement dépassé Midi) on déjeune enfin dans un cadre idyllique au milieu de cette belle
végétation. Après une brève sieste (Christian sonne le rappel en écrasant sa boite), nous voilà
repartis parmi les bruyères arborescentes, magnifiques, toutes en fleurs également. Le temps passe,
les kilomètres aussi et la fatigue commence à se faire sentir surtout que finalement il fait vraiment
chaud, les gourdes sont presque vides.
Enfin on rattrape un petit sentier pour arriver au 2e col du Caguo-Ven, qui semble parsemé de
pierres précieuses tellement il brille au soleil (Mica oblige, le mot mica vient du latin micare signifiant briller, scintiller ).
Il nous amène à la jolie chapelle du vieux Bormes juste à temps pour la visiter (un grand merci à la gardienne de nous avoir rouvert la porte…) et on descend par le chemin « de croix », des oratoires qui nous achève il faut le dire (certains disent qu’il faudrait le faire à genoux, on y est presque je les rassure…) oui oui je vous assure certains disent 17km200 et 800m de dénivelé cumulé… moi ce que je sais c’est que mes mollets sont bien cassés mais ouf on arrive au château où l’on goûte et on se rafraîchit à la fontaine.
Là encore Belle vue et Belles Fleurs odorantes nous accompagnent pendant la traversée du vieux
village où on voit même un oranger de toute beauté.
Une rando sublime, oui les absents vous avez raté quelque chose, parole de Biquette (sans les cornes)
Retour à St Max, la route étant longue la somnolence m’a emportée, tant mieux j’ai pleins de fleurs à rêver….
à bientôt, Brigitte (alias Biquette),  le 12 avril 2015

Responsable rando :
Brigitte, Fabienne, Josiane, Myriam, Gilbert K et Jean-Pierre

Touzazimuts83