CADOLIVE – LE MT. JULIEN, TÊTE DU GRAND PÜECH (Rando mi loisirs – mi sportive)

Depuis quelques jours, je regarde la météo avec à chaque fois une certaine appréhension…
Faut dire que cette dernière n’est vraiment pas en notre faveur. La semaine il fait beau, les week-end sont annoncés comme souvent pourri…Fait chier ! 
La décision est prise, on tente le coup, normalement pas de pluie avant 17 heures mais en revanche, on va se faire ventiler, c’est pratiquement certain…
Et c’est ainsi que les quelques courageux du dimanche partent pour Cadolive. Seront pas nombreux, mais bienvenu à eux. Les Morières nous font la surprise d’être avec nous, très sympas de leur part, le grand chef va encore nous sortir des jeux de mots dont lui seul à cette science infuse et je vais pouvoir discuter de diverses randos tordues avec Gaby.
Arrivé sur les lieux, pas de place à la plaisanterie, une fois sorti du parking et après avoir longé quelques maisons dans la rue centrale, direction sud ouest, la petite rue qui mène au sentier est un véritable raidillon, le premier, une sorte de mise en forme…Puisqu’on vous dit que c’est une loisir!!! 
Nous sortons de l’asphalte, un peu de répit sur quelques mètres avant d’attaquer la montée sur le Mont Julien et puis ça y’est, raidillon à nouveau et cette fois ci, jusqu’au sommet pratiquement.
Pas de souci, en cas de problème, les pompiers sont déjà sur place !   En effet, les hauts gradés font faire de l’exercice à leurs nouvelles recrues.
Ca a brûlé dans les coin, un pompier me dit que c’était fait exprès, un lieu d’entraînement…Ah ! 
L’ascension est rendue pénible par le vent, nous le savions, des rafales à plus de 70/80 Km/h viennent perturber un équilibre déjà précaire pour certain…En gros, on se marre bien, enfin…Presque tous.   Sur une crête, ce n’est jamais évident, le boss me le fait vite comprendre…C’était aussi ma crainte la veille mais finalement, tout se passera très bien.
Nous longeons cette dernière, arrivons au sommet et redescendons, direction le vallon de la Figuière. Dans ce Talweg, nous sommes à l’abri du vent, arrêt buffet, tout le monde descend. Petite pause café, fruits secs au programme pour reprendre quelques forces.
Il est temps de repartir, le sentier est vraiment sympa, sur notre droite, nous contemplons l’aire de la Moure, sorte de gros cailloux rendu insolite par sa couleur rouge, cible privilégiée des Canadairs…Les écolos doivent apprécier ! 
C’est pas le tout de descendre, maintenant il est temps de remonter…Un petit arrêt pour admirer des grimpeurs, discuter vite fait avec eux, cotation 5b pour les uns,  6a voire plus pour d’autres…A chacun sa voie. Ils étaient venu pour faire les calanques, Eole en a décidé autrement, on vous la déjà dit, ça souffle très fort…
Nous arrivons au petit refuge pour la collation du midi, le grand luxe, bancs, chaises et table à disposition…
Repas terminé, reprise de l’ascension, il ne reste pas grand chose à grimper et arrivé sur la plate forme, citerne d’eau en fait, c’est là que certain décident d’amorcer la descente quand votre narrateur du jour emmène un petit groupe sur la tête du grand Puech.
Nous ne resterons pas longtemps au sommet, ça souffle très fort et il n’est pas non plus question de faire attendre ceux qui ont commencé à descendre…On les rejoindra aux bagnoles dans une descente des plus folles avec ce vent de folie ! Quelques gamelles dont seul Tony à le secret, rien de bien grave, on se marre plutôt qu’autre chose…
Une randonnée que je qualifierai de loisir ++, environ 14/15 bornes pour 900d+ pour ceux qui sont allés jusqu’au sommet du grand Puech et le tout dans une excellente camaraderie. Le but était de se faire plaisir avant tout et je pense sincèrement que tout le monde a eu plaisir à la faire malgré les difficultés dù au vent.
Merci à vous d’être venu !
Eric, le 8 avril 2018