MIMET – DU GRAND PUECH À L’ÉTOILE (Rando sportive)

31
Mai 2015
Dimanche

RANDO SPORTIVE

21,3 km – D4 – Dénivelé 1003 m
RDV parking des Cerisiers 7h45
Départ 8h00

7 participants
beau temps

Une rando qui vire au rosé

Ce matin, nous étions peu nombreux avant de partir. Dans ma voiture, en arrivant, je comptais 5 personnes, plus moi qui arrivais, nous serions 6 (je ne pouvais pas imaginer ne pas être le dernier, arrivant comme d’hab à la limite horaire soit 8H). J’allais dire bonjour à tout le monde. Une remarque fusa sur notre couple présidentiel (rassurez vous, Josiane et Christian, vous ne serez pas ma cible favorite du jour pour l’expression de ma mauvaise foi) : Christian et Josiane devaient venir avec nous ce jour mais finalement ils ne viennent pas. Alors là, victime de mon succès, tout le monde vint vers moi : « bon JM, il faut que tu écrives le billet et que tu parles de rando difficile pas si difficile, que cela ». Et bien je vais résister à la tentation, d’autant plus facilement qu’au même moment, on entend vrombir de loin un moteur. Quelqu’un reconnu de loin notre petite Morgane (vous verrez qu’à la fin du billet, elle n’est pas si petite que cela). Elle arrivait à fond, freina à peine pour prendre le virage en rentrant dans le parking et se gara avec la technique du frein à main (Serge appréciera mais probablement ne me croira pas, il a raison, j’exagère un peu sur le frein à main).
Le temps brumeux nous incitât à partir sur le champ pour aller au soleil du massif de l’étoile, au départ de Mimet.
Nous traversâmes le village avec quelques blagues de Martine : « il est trop tard pour cette rando à Mimet (nous étions le 31 mai), elle a insisté pour que je l’écrive. Par mimétisme , j’aurai pu renchérir en passant devant une mairie puis quelques mètres plus loin une seconde (Mimairie), j’y ai pensé préférant garder mon effet pour le billet. J’aurai pu également essayer de « Mimet « la blague de Martine mais je suis meilleur humoriste que comédien. L’humeur était joyeuse même en passant devant le cimetière : je veux prendre cette tombe à mon retour de rando dit l’un, JM ne perd pas tes lunettes dit l’autre, moi répondant que j’espérai bien que quelqu’un me les poserai sur les yeux, avant que je n’aille dans la tombe à la fin de cette rando. La dynamique de groupe était bien là mais peut être pas seulement. Nous avions en nos rangs une jeune personne qui semble t’ il avait passé une nuit très festive qui sans doute se reflétait sur le groupe, à moins que ce ne fusse les vapeurs restantes de rosé que n’a pas manqué d’ingéré notre jeune participante pendant le soir et la nuit précédent cette rando. Nous y reviendrons plus tard.
Dits Doc, quand reviens pour faire part de tes conseil à nos amis de TOUZAZIMUT : marcher un à deux km avant d’attaquer les grosses montées. Las il s’est passé maximum 500m avant que nous n’attaquions une cote de 2.2km avec 15% de dénivelé. Nous avions déja monté plus de 300m en quelques minutes. Mes genoux m’en ont parlé plusieurs fois dans la journée.
Nous avions immédiatement vue sur un panorama magnifique avec : Mont Aurelien, Ste Beaume, Le roi Pilon, qq bribes sur Marseille, les 2 Luberon et la Ste Victoire. Gaby nous la vendu et revendu avec insistance, mais le spectacle se suffisait à lui même ; grandiose. Ce spectacle, nous l’eûmes devant nous pendant les 3/4 de la rando. Au fil de notre avancement, la chaleur augmentait et les précisions sur la nuit de Morgane circulaient : elle n’avait que très peu dormi, et avait un  peu bu de rosé. Alors que signifie un peu bu. Nous eûmes un début d’info ; un 1/2 litre de rosé et qq bières. Pas de quoi fouetter un chat me direz vous. Certes, mais à bien y réfléchir, tout est relatif. Si l’on ramène cette consommation au poids de la personne, cela signifie que sa consommation correspondante à mon poids auraient été de 1 litre de rosé. Cela vous classe notre petite et donne du poids à notre théorie sur les effluves de rosé nous ayant gagnés des le début de rando, d’où notre bonne humeur ()
Il y avait également un deuxième effet secondaire qui commençait à se produire peu avant midi : les mollets de Morgane rosissaient. N’était ce pas la une descente de vin rosé en surplus qui n’aurait pas été digéré et qui serait descendu!!! Naturellement je m’abstins de lui parler de ma théorie, lui expliquant qu’elle devait mettre de la crème solaire pour se protéger. ceci étant, ma théorie m’apparu d’autant plus fiable, que je la vis zigzaguer plusieurs fois en montée, chose à laquelle elle ne nous avait pas habitué lors de ses précédentes rando.
La chaleur étant de plus en plus écrasante, nous piqueniquâmes sous un arbre à l’abri du soleil, chose rare à ce stade de la rando.
Le repas fut relativement vite fait et nous repartîmes à l’assaut du dernier col, que n’avait pu atteindre notre équipe dirigeante (Michou, Gaby et Morgane) lors de 2 reconnaissances. Cette fois ci fut la bonne, sous le caniar et malgré une dernière ascension avec un peu d’escalade. La encore, vue à 360 avec tout Marseille: imprenable. Nos 3 guides étaient vraiment heureux de cet accomplissement.
Nous attaquâmes ensuite le chemin du retour, il restait 10 km et la chaleur augmentait. Nous avions tous prévu de solides réserves d’eau (même Morgane avait de l’eau ) et boire régulièrement des le matin nous a probablement très servi (on peu même démarrer la veille au soir comme Morgane, cela finalement marche aussi). En effet, après qq passages en descente et montée plus ou moins physiques et difficiles, nous arrivâmes dans la montée finale. Notre guide, Michou, plaça une accélération dont il a le secret. Je me mis en tête de le suivre coûte que coûte. Nous primes une bonne avance et quelle ne fut pas ma surprise de voir revenir dans nos chaussures notre petite Morgane toute rosée par le soleil, en pleine forme après plus de 20 km. Pour être honnête, elle n’était pas la seule rosée ou plus exactement rougie, Didier et moi même ayant pris qq couleurs avec ce soleil au cours de cette rando mémorable.
J’espère que toute la mauvaise foi que j’ai mis pour cibler notre petite Morgane  vous aura amusé, et cette fois ci, c’est notre président qui est content. Mais bon, la question reste posée : à quand cette participation à nos randos difficiles pas si difficiles que cela : 21.3 km, 1003 m de dénivelé, 4km de moyenne.
Jean Michel, le 31 juin 2015

Responsable rando
Gaby & Michel

Touzazimuts83