PLAN-D’AUPS-STE-BAUME – LE SENTIER MERVEILLEUX-1

01
Mar 2015
Dimanche

Plan d'Aups
13,5 km – D2 – Dénivelé 350 m – 4h30
RDV parking des Cerisiers 8h45

11 participants
temps gris

« Y a t il un pilote dans l’avion »
Au départ du parking des Cerisiers, nous choisîmes de monter dans 2 voitures : nous étions 10. Nous allions rejoindre Andrée au pied de la Ste Baume, notre guide du jour. Il faisait encore beau, mais j’avais un doute (Andrée + Sainte Baume = ?).
La rando s’annonçait pour le moins aventureuse, pensais-je en mon for intérieur.
Nous rejoignîmes Andrée au parking prévu. Et là, un rituel démarra : plusieurs personnes sous l’autorité directe d’Andrée dont moi s’abandonnèrent à quelques gestes d’invocation de je ne sais quel dieu. Nous étions chauds et prêts à partir nous dit notre guide du jour Andrée. L’ascension démarra sous un temps de plus en plus incertain.
Nous primes un temps d’arrêt au premier gros croisement : à droite la grotte, à gauche, le chemin de la crête. Et la oh surprise !!! notre guide se trompait et nous emmenait vers la grotte. Un deuxième guide immédiatement s’interposa : guide Michel : il fallait aller à gauche, évidemment !!!
Etait ce un signe : n’allions nous pas payer de refus de spiritualité proposé involontairement par notre guide n°1. Les éléments n’allaient ils pas se déchainer contre nous.
Nous fumes vite fixés : en montant, une partie glacée se proposa à nous. Nous n’étions pas très hauts. Les paysages alentours étaient inexistants, recouverts par les nuages de plus en plus à notre portée. A l’arrivée sur la crête, nous eûmes droit au spectacle habituel cette année avec Andrée en ce lieu ; le brouillard.
Nous restions positifs : il n’y a pas de vent, cette fois ci nous pouvons continuer.
Etait ce réellement une bonne idée. Nous le pensâmes tous, prêts à suivre nos 2 guides : 1 à l’avant et 1 autre à l’arrière. A la première confrontation avec la neige, nous la contournâmes, continuant de suivre la crête, un peu plus haut que le sentier. Il était 11H, le moral toujours au beau fixe. Un nouvel élément se mit en travers de notre chemin : le vent, froid et humide. La sensation de froid était à son comble, notamment en cas d’arrêt. Il fallait continuer en abandonnant la crête pour suivre un chemin un peu plus à gauche et nous protégeant.
Très vite, nous fumes confronté à la neige. Notre guide Michel, montrant la voie du Dieu EENODNAR, pris sur lui de nous entrainer malgré les éléments qui avaient décidés de nous tester. Ce groupe était brave, la rando devenait difficile, Jean-Louis n’était pas dans un grand jour, certains n’avaient pas de chaussures adaptées mais peu importe, nous allions affronter tous ces éléments, nos guide étaient les représentants de ce dieu et de ce lieu.
Nous ne savions pas que nous allions avoir de la neige jusqu’au genoux, que le vent aussi allait s’inviter sur ce chemin mais d’ailleurs quel chemin : ou était il ? Nous ne le voyons plus et notre guide numéro 1 placé à l’arrière perdait ses repères, doutait du guide Michel : ou nous emmenait il, était il sur de son fait. Bien sur, sa route était parallèle à la crête. Oui mais le chemin est de l’autre coté de la crête, allions nous récupérer ce chemin, : enfin Andrée doutait et s’interrogeait. La rando s’arrêtait et repartait au gré des doutes de notre guide n°1.
Un troisième guide arriva de manière impromptue : le chien (accompagné de  quelques personnes d’un autre groupe). Nous les interrogeâmes : où allez vous  ?, nous ne savons pas et vous : nous répondîmes, nous suivons les pas dans la neige.
On décida donc de suivre le chien au sein d’un groupe qui suivait les pas dans la neige.
Andrée était de plus en plus inquiète.
Les traces dans la neige s’arrêtèrent  une demi heure plus tard. Il était environ midi. Le chien avait décidé de remonter sur la crête. Allions nous suivre notre nouveau guide. Eh bien non. Thérèse intervint : cela monte trop. Au grand désespoir d’Andrée nous ne remontions pas sur la crête et continuions dans la neige sur un chemin parallèle. Nous étions dans une autre dimension ; LA PARALLELE. De nombreux débats se firent lieu sur le monde parallèle et la crête entre nos guides. Le doute était permis. La seule chose qui nous maintenait sur le cap était : Nous ne pouvons plus reculer.
Enfin, notre guide n°2 décela une opportunité de rejoindre la crête à peu d’effort. Le groupe s’y engouffra. Nous étions de retour sur la crête et là quelle ne fut pas notre surprise : nous vîmes un signe de notre Dieu à tous EENODNAR: le symbole GR9 marqué en rouge sur un rocher. Nous le célébrâmes comme il se doit et nous prosternèrent devant nos guides : la confiance étaient de retour : notre guide étaient bien l’envoyé du dieu Touz’a’zimuts (que je soupçonne d’être manipulé par notre président, nous y reviendrons à la fin).
La rando continua sur la crête à la recherche du passage pour engager la descente. Il faisait faim, froid et il ne fallait pas s’arrêter : trop de vent. Le passage fut trouvé avec maestria, et nous nous engageâmes dans une descente avec un peu d’escalade et surprise nous étions dans un endroit charmant, idéal au vu des conditions pour le pique nique. Pas de sieste au programme et un alcool inconnu de notre doc (également notre guide) nous requinquât. Nous étions retapés, notamment Jean-Louis (qui a eu droit à double dose) pour la descente qui se voulait facile, pensions nous.
Et bien non, la neige voire la glace se mirent sur notre chemin. Martine en fit les frais avec une chute sans gravité. Il fallu faire preuve d’agilité et un autre chien nous montra l’exemple : des petits pas rapides sans peur étaient efficaces.
Le reste du chemin fut plus tranquille avec quelques passages boueux voire marécageux. Nous eûmes droit à une petite discussion sur le bon chemin. Enfin rien que des choses habituelles entres guides.
Nous rejoignîmes les voitures à 15H30 et certains d’entre nous, sous mon influence je dois dire, recommencèrent ces étranges mouvements rituels pour notre nouveau Dieu EENODNAR.
En conclusion, avec ma mauvaise foi (c’est de circonstance) habituelle (il en faut pour faire ce billet dit d’humour) cette rando est très instructive :
1 . Quand Andrée vous emmène au sommet de la Ste Baume, qu’il fasse beau au pied    ou pas : IL NE FAUT PAS MONTER, le brouillard t’attend.
2 . Quand notre président ne vient pas : La rando est difficile !!!
3 . Quand on laisse le billet à JM, il faut s’attendre à une amplification voire une déformation malhonnête des événements de la rando.
Je remercie le groupe pour cette rando : on a pas vu grand chose mais on s’est vraiment bien amusés.
Jean-Michel, 1er  Mars 2015

Responsables rando :
Andrée, Françoise, Martine D, Martine P, Christian C, Gérard.

Touzazimuts83