RÉGUSSE (Rando douce) / ROQUEVAIRE (Rando sportive)

RANDO DOUCE

12 km – D1 – Dénivelé 110 m
RDV parking des Cerisiers 8h45

11 participants
très beau temps

Une nouvelle fois une « rando facile » sous le soleil.
Nous sommes partis de Régusse et avons marché dans de beaux sentiers forestiers avec au loin la vue sur le haut-Verdon bien enneigé.
Nous avons pique-niqué au soleil sur les hauteurs de Moissac-Bellevue à côté de la chapelle.
Et c’était effectivement une super belle vue que nous avions.
La situation exceptionnelle du village à flanc de colline en fait au XI ème siècle une place forte idéale aux mains des « Castellanne », premiers seigneurs du lieu.
Puis nous avons visité ce beau village très pittoresque.
Ensuite nous sommes repartis vers Régusse en passant devant deux jolis moulins très bien conservés. Ces moulins ont été construits par les templiers aux XI et XII ème siècles. Admirablement restaurés ils sont le centre d’une grande fête organisée chaque année le 1er
week-end du mois d’Août.
Puis retour aux voitures le coeur léger, prêts pour la prochaine « rando facile » avec nos anciens toujours très contents de se retrouver.
Bonne semaine à tous
Josiane, le 22 février 2015

Responsable rando
Christian T.

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RANDO SPORTIVE

20 km – D3 – Dénivelé 1100 m
RDV parking des Cerisiers 8h00
Départ 8h15

8 participants
très beau temps

De Roquevaire au Mont du Marseillais, au pied du Garlaban et descente sur Lascours.

Rando difficile ou rando facile, that’s the question of the day !!!
J’arrive comme d’hab, à la dernière minute ce matin, à 8h15. Cela fuse d’entrée : Jean-mi viens d’arriver, c’est donc l’heure de partir.
On se retrouve quelques dizaines de mn plus tard, entrain de démarrer la rando difficile. Le paysage est d’emblée magnifique, il fait beau et il y a peu de vent, il est 9h. Une parole du groupe jaillit qq mn plus tard : « Le président trouve que nos rando difficiles ne sont pas si difficiles que cela. » Que cela n’a t il pas déclenché comme discussions. Pour être tout à fait honnête, à la dernière rando difficile, j’ai pu moi-même dire au groupe : « cette rando (c’était au Mont Aurélien, rando MAGNIFIQUE ») est facile ». Je m’étais un peu avancé, la dernière descente fut très périlleuse. Peu importe, nous étions piqués au vif et je crois que notre inconscient collectif s’en est ressentit. Que notre président allait dire que nos randos difficiles étaient faciles! Qu’il vienne en juger sur pièce. Nous allions voir ce que nous allions voir. C’était la le début d’une longue journée.
La rando se déroule ensuite normalement avec beaucoup de montées, un panorama magnifique avec en 360° vue sur tout : les Alpes, Le mont Aurélien, la Sainte Baume, le mont de Roquevaire, la mer, le mont Garlaban, Le massif de l’Etoile, Le mont Ventoux, les petits et grands Luberon, la montagne de Lure, la Sainte Victoire : grandiose. Nous redescendons coté est, Roquevaire, et rentrons ensuite dans un Vallon coté ouest et remontons : magnifique. Nous remontons jusqu’à un embranchement ET nous tournons à DROITE, innocemment suivant notre guide, l’illustre Michel. Il commence à se faire faim mais vaillamment nous continuons de marcher : c’est une rando difficile monsieur le président.
Le panorama revient aux grands paysages avec le mont Ventoux qui s’est dégagé. Il est bientôt 12H45 quand j’entend une très bonne nouvelle : notre guide innocemment hèle sa dulcinée ; chérie, ne penses tu pas que nous aurions du bifurquer à gauche. Nous sommes bien bas. Gaby confirme immédiatement. NOUS ETIONS PERDUS (enfin pensai-je en mon fort intérieur). Et la notre nom collectif : TOUZ’AZIMUTS pris tout son sens. Nous partîmes à rebrousse poils, cherchant le chemin à droite, le prenant, puis devant le doute retournant à gauche, hésitant à couper à droite, puis après réflexion du soleil sur son appareil qu’il n’avait pas charger le matin et qui se refusait à lui en lecture, notre guide décida sagement de nous ramener à la grande cuve verte que nous avions croisé probablement 30 à 45 mn auparavant.
C’était l’heure de manger (bien loin du plan original). Le panorama était de nouveau magnifique (vue sur les Alpes), avec pas mal de vent. Lors de ma coutumière sieste, je pu entendre au delà de mes ronflements, que finalement nous n’étions pas perdu. Se perdre était ne plus avoir de repères. (j’étais intérieurement désespéré, pensant juste auparavant pouvoir enfin jubiler après s’être perdu).
Un coup de sifflet vint me sortir de mes pensées (eh oui les amis, c’est aussi cela les randos difficiles) et nous repartîmes cette fois sur le bon chemin. Enfin tout le monde le pensait jusqu’à ce que Didier remarque : « nous sommes déjà passé par ici tout à l’heure ». Eh oui les amis, nous dûmes nous rendre à l’évidence : Didier ne faisait pas un humour à 2 balles : nous étions en train de rebrousser chemin et ceci depuis plus de temps que nous l’avions imaginé. Nous fumes vite fixés : nous croisâmes à nouveau cet embranchement cité au 2eme paragraphe : nous avions tourné à DROITE au lieu de la gauche. La rando venait se se rallonger de quelques km (nous sûmes à la fin, que c’était 5 km et 1H 30). Nous repartîmes vaillamment (je tiens à féliciter Thérèse qui n’a rien lâché tout du long) pour une longue montée. Nous fumes récompensé par une sublime vue sur Marseille.
Nous n’étions plus loin du Garlaban, mais après 16 km, il restait (nous le sûmes vers 17h45) encore 9 km avec encore qq montées, des descentes raides, une petite via Ferrata, une descente périlleuse et douloureuse pour mes genoux et le dos de Didier et notre Thérèse qui a continué de s’accrocher avec vaillance.
Finalement notre président n’a pas tort : ces randos difficiles ne le sont pas tant, sauf que chez TOUZ’A’ZIMUTS, quand ça n’est pas assez difficile, on a un guide qui rectifie immédiatement le tir : Merci Michel d’avoir sauvé l’honneur de ce groupe qui peut être fier d’afficher ce jour une rando pas si facile que cela.
En espérant que ce petit billet vous aura fait rire, merci à mes 7 acolytes pour cette magnifique journée ensemble.
Jean-Michel, le 22 février 2015

Responsable rando
Gaby & Michel